Se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, c’est un moment extraordinaire, mélange de doute et d’espoir. Les premiers pas sont une étape importante, un moment de prise de conscience porteur d’un élan de confiance en nous-même. Puis, c’est le grand saut ! Ce saut vers l’inconnu est le petit brin d’audace que nous avons en nous.
Choisir un nom, un logo, mobilise notre créativité, notre regard sur nous-même et sur l’activité que nous proposons. C’est oser se dévoiler pour se faire connaître. Oublier le côté rébarbatif de toute la paperasse administrative et prendre la mesure de ce que cela représente pour nous, transforme l’étape de la déclaration d’existence en aiguillon pour aller de l’avant. Concrétiser les objectifs que nous nous sommes fixés, relève d’une tâche plus importante à réaliser.
Le plus difficile, me semble-t-il, c’est de rester centré sur les objectifs de départ. La tentation est grande de vouloir cibler large, pensant pouvoir grappiller à droite, à gauche en attendant d’être reconnu pour nos véritables talents. Quelle perte d’énergie et de temps ! Surtout, le risque est grand de plonger dans la désillusion, de ne plus croire en nous-même. Cette confiance qui nous anime au début est mise à rude épreuve et le doute n’a pas longtemps à attendre pour pointer le bout de son nez. Nous devons alors ressortir nos cartes, comme un navigateur, pour faire le point. Oser regarder les écarts, calmement, sans panique pour pouvoir reprendre le cap : c’est notre défi à chaque instant ! Cette capacité à retrouver confiance dans notre valeur ajoutée est indispensable.
La confiance en soi n’est pas une simple opération mentale. Concrètement, c’est :
- Garder un regard lucide sur ce qui fonctionne bien et ce qui est à revoir
- Rester présent aux messages de notre corps – blocages, tensions, voix qui se ferme ou qui tremble
- Être bien ancré dans ses jambes et dans son bassin pour garder l’énergie qui nous permet d’avancer
- Prendre le temps de respirer profondément dans les moments d’excitation ou de stress